Max Cilla, l’enchanteur

Magicien des notes et des mots, Max Cilla ne laisse personne indifférent. Il  émane de ce flûtiste hors norme une sagesse venue des mornes de la Martinique. Dans une recherche d’authenticité et d’éveil de la conscience, cet auteur-compositeur-interprète a partagé sa musique au-delà des frontières.

Ecouter la musique de Max Cilla, c’est s’accorder un voyage dans la nature martiniquaise. Crépuscule tropicalLa Baie du RobertLa danse des Bambous, ses morceaux font appel à nos sens et nous transmettent « l’âme de la campagne », comme l’explique lui-même le musicien. « A une époque où nous sommes souvent manipulés à des fins commerciales, j’aimerais que ma musique permette à tous ceux qui l’écoutent de retrouver l’authenticité de l’être, de redécouvrir la richesse qui est en eux », commente-t-il. Max Cilla est un homme généreux, qui à chaque concert partage ses paroles sages et sa poésie avec son public. De la Guinée au Massachussets en passant par Paris, il a fait de sa musique un chant universel. Bien nommé « Père de la Flûte des Mornes », c’est lui qui dans les années 1970 façonne l’instrument en bambou auparavant joué dans les campagnes, crée sa tablature et en fait une flûte reconnue par les musiciens du monde entier. Il accompagne des groupes de jazz, de musique cubaine et africaine, des slameurs, des comédiens et des poètes… « Je suis un homme libre et ouvert à tous les projets artistiques… à la condition qu’ils me fassent vibrer ! », confie-t-il. La Flûte des Mornes a encore des poèmes à déclamer, puisque son troisième album est en cours de préparation.