Combattantes et déterminées, les Business Mam se sont retrouvées, comme tous les entrepreneurs, face à de nouveaux défis au cours des 7 semaines de confinement. A l’heure d’entamer la vie d’après, elles partagent leur vécu.
Nathalie Anglio, à la tête de son agence de communication The Collab, a poursuivi son activité pendant le confinement, en s’adaptant aux questions et aux inquiétudes de ses clients. Cette Bizness Mam propose aux entreprises martiniquaises et guadeloupéennes un accompagnement au millimètre. Avec un dynamisme et une créativité tout à fait utiles en temps de crise.
Le pitch de votre job
Je suis cheffe de projet en communication. Après 20 ans d’expérience dans l’Hexagone et aux Antilles, chez l’annonceur et en agence, je me suis décidée à créer ma propre agence, « The Collab ». Ce nom est emblématique de ma manière de travailler, « collaborative ». Avec mes partenaires, tous experts dans leur métier, je propose un accompagnement ciblé sur tous les aspects de la communication de l’entreprise : communication digitale, conception graphique, relations presse, communication de crise, création de sites web, médiaplanning, communication interne… Après la définition de la stratégie avec le client en amont, je mobilise mes « collab’ » pour la partie opérationnelle. La communication est selon moi toujours un travail d’équipe, comme l’indique ma signature : l’union fait la com’ !
Au cours des 7 semaines écoulées, qu’est-ce qui a été le plus dur ?
Certains projets exaltants ont dû être annulés, comme des événements prévus de longue date. Et la dynamique de certains clients a été stoppée nette. Il a fallu prendre le temps de les rassurer, sans forcément avoir toutes les réponses sur l’avenir, et garder une bonne dose d’optimisme ! Je suis positive de nature, j’ai donc toujours cherché à voir le verre à moitié plein et non l’inverse : à voir des opportunités là où les clients parfois ne voyaient qu’incertitude et découragement. D’une manière générale, je tâche d’apporter à mes clients une autre vision de leur activité, un nouvel angle d’attaque, une manière créative de communiquer. Une approche disruptive tout à fait utile selon moi en temps de crise.
Avez-vous pu maintenir votre activité ?
Oui, mais en accusant un certain ralentissement de l’activité. Je suis surtout intervenue en communication de crise. Je travaille aussi sur des dossiers de relations médias, et bien sûr, sur des problématiques de communication digitale. Avec le confinement, de nombreuses entreprises ont pris conscience de leur retard en la matière. J’ai pu mener des projets en stratégie digitale, notamment sur les réseaux sociaux, ou créer des web magazines.
Qu’est-ce qui vous manque le plus ?
Le face-à-face avec les clients, notamment au moment du brief, qui est le démarrage de tout projet dans la communication. Il en est de même pour le brainstorming avec « mes collab’ ». Je travaille en équipe, avec des indépendants, comme moi. Nous nous voyons régulièrement pour échanger sur nos dossiers et trouver des idées lumineuses (rires). Avec Zoom, on y arrive bien sûr, mais c’est différent. On perd en spontanéité et en chaleur humaine.
Comment vous êtes-vous adaptée ?
Zoom est devenu mon meilleur ami ! Et au final, j’ai gardé mes habitudes de travail : être proactive, étudier les marques de mes clients, aller au-devant de leurs besoins, adapter leur message au contexte… Et je suis en veille permanente sur les tendances comportementales, graphiques ou linguistiques, sur les innovations du web, sur le marketing, et, bien sûr, sur les domaines d’activité de mes clients. Mon approche est donc restée la même !
Votre atout n°1
Je connais bien mon métier de communicante et je sais parfaitement à quelles compétences faire appel pour constituer mes « collab ». Je peux en un temps très court créer une équipe de professionnels reconnus dans leur métier, avec un budget maîtrisé. Je propose des forfaits mensuels, qui permettent aux entreprises de bénéficier des services d’une chargée de communication « externalisée ».
La force d’une femme entrepreneure
La femme est par définition une cheffe d’orchestre, elle est donc bien préparée au métier d’entrepreneure. Le réseau Bizness Mam en est la preuve ! Je suis heureuse de faire partie d’une association qui place la collaboration comme un des fondements de la réussite. Depuis le début de la crise, nous nous soutenons, à travers nos réseaux sociaux, nos événements, ou simplement en échangeant les unes avec les autres. L’union fait notre force !
Découvrez The Collab sur LinkedIn : nathalie-anglio et sur www.thecollab.fr
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